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Channel: Universcience.tv, la WebTV scientifique hebdo - Cité des sciences et Palais de la découverte

« Nucléaire ? Non merci ! »

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Alors que la guerre du Vietnam bat son plein, que les États tendent à enrôler la science dans la militarisation de la société, le mouvement de mai 68 a encouragé toute une génération de chercheurs à défier un tel embrigadement de la science dans la destruction du monde. À l’image du groupe « Survivre et vivre », leur critique du nucléaire militaire évolue en implication contre le nucléaire civil. Prenant à bras le corps les questions environnementales, elles et ils contribuent alors à asseoir les fondements de l’écologie moderne.

 Avec : Jean-Paul Malrieu (physicien, CNRS), Ségolène Aymé (médecin généticienne et épidémiologiste, Inserm), Jean-Marc Lévy-Lebond (physicien, CNRS), Jean-Jacques Dupin (physicien et didacticien, Université de Provence ), Pierre Clément (biologiste, Université Lyon I), Jacqueline Feldman (physicienne et sociologue, CNRS).

 


"Ce n’est qu’un début !"

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L’arrivée de mai 68 marque pour certains étudiants le début de la vie politique. Pour d’autres, déjà engagés, c’est une formidable surprise ! Les protagonistes nous replongent dans ce joli mois de mai : l’occupation de la Sorbonne et, partout, la parole qui se libère. La faculté de médecine est l’un des théâtres des évènements. Dans les amphithéâtres occupés, les étudiants remettent en cause l’élitisme et le conservatisme de leur apprentissage.

« Merde aux mandarins ! »

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« En médecine comme partout, plus de grands patrons ! ». Avec Mai 68, c’est tout le modèle paternaliste de la connaissance et de l’organisation sociale qui s’effondre, dans les labos, les services hospitaliers, les universités… Partout, étudiants et jeunes chercheurs s’attaquent à la hiérarchie, à une autorité qu’ils n’acceptent plus et crient haut et fort « Merde aux mandarins ! ».

Avec Jean-Jacques Dupin (physicien et didacticien, Université de Provence), Pierre Papon (physicien, CNRS), Ségolène Aymé (médecin généticienne et épidémiologiste, Inserm), Boris Cyrulnik (neuro-psychiatre), Pierre Clément (biologiste, Université Lyon I), Alfred Spira (médecin, épidémiologiste, Inserm), Pierre Papon (physicien, CNRS).

« Réparer les travailleurs »

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Dans le sillage de Mai 68, de jeunes médecins animés par la volonté de mettre la médecine au service de la population se regroupent au sein du Groupe Information Santé. Comment la médecine peut-elle servir au mieux les intérêts des travailleurs, des femmes, des laissés pour compte ? Comment décloisonner le champ de la médecine pour l’ouvrir aux « usagers » ? Telles sont les questions auxquelles, dans leurs pratiques militantes d’alors jusqu’à aujourd’hui, ces médecins se sont confrontés.

Avec Pierre Jouannet (biologiste de la reproduction) et Bernard Cassou (médecin, chercheur en santé publique).

« Bonnes à tout faire »

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Le vent de liberté des mouvements de Mai 68 survient comme un formidable moyen de diffuser les idées de lutte pour le droit des femmes, et s’attaquer enfin à la hiérarchie homme-femme. A travers le récit de Ségolène Aymé (Inserm), alors étudiante en médecine contre l’avis de sa famille, nous percevons toute la difficulté d’être une femme de science à cette époque. Jacqueline Feldman, physicienne et sociologue (CNRS), nous raconte la naissance du Mouvement pour la Libération des Femmes, le MLF.

Un épisode de la série "Mai 68 - La science s'affiche !"

L’hystérie existe-t-elle ?

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On trouve trace de cette maladie depuis l’Antiquité. Considérée comme spécifiquement féminine, ses causes étaient directement liées au corps, aux humeurs de la femme et à sa sexualité. Elle provoquait des troubles mentaux et les malades étaient soignées par fumigation. L’historien de la médecine Raphaël Mandressi aborde les travaux fondateurs de Jean-Martin Charcot au 19ème siècle. 

Méditerranée, le temps des mesures

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En automne, le pourtour du bassin méditerranéen est régulièrement soumis à des épisodes de pluies intenses ainsi qu'à de fortes crues dangereuses pour la population. Depuis 2010, le projet HyMex (HYdrological cycle in Mediterranean EXperiment), qui regroupe climatologues, agronomes, sociologues, physiciens de l'atmosphère, permet d'affiner les modèles météorologiques et de contribuer aux modèles climatiques pour mieux appréhender l'impact du réchauffement sur le littoral méditerranéen. Et ce grâce à un important déploiement de moyens : avions, bateaux, ballons d'observation des basses couches de l'atmosphère, stations de mesure de flux… 

Les chasseurs d'orage

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Sur la base aérienne de Solenzara en Corse, un avion scientifique bourré de capteurs s'apprête à décoller alors que l'orage menace. Véritable laboratoire volant, ce Falcon 20 va mesurer l'intensité des éclairs, le rayonnement des particules au sein du nuage et d'autres phénomènes électriques. Vingt antennes terrestres complètent le dispositif. Comprendre ce qui déclenche l'éclair et pourquoi certains de ces éclairs peuvent s'étendre sur plusieurs dizaines de kilomètres, tel est le but de ce programme de recherches nommé Exaedre, dans un contexte d'évolution du climat vers des orages plus violents.


Cicatrice d'étoile

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Il y a deux cents millions d’années, une météorite s’est écrasée sur Terre, formant au cœur de l’actuelle Haute-Vienne un cratère de vingt kilomètres de diamètre, l'un des plus importants au monde. Si la zone d’impact est aujourd’hui totalement invisible à l’œil nu, des traces du cataclysme peuvent se détecter dans la composition du sol et dans l’étude de son relief. Cette zone, qui abrite aujourd’hui le village de Rochechouart, intéresse particulièrement les géophysiciens, puisque l’étude approfondie des sols, notamment par des forages à cent vingt mètres de profondeur, ferait avancer la recherche sur les météores et permettrait d’en savoir plus sur le rôle qu’ont pu jouer les chutes de météorites dans l’apparition de la vie sur Terre et sur d’autres planètes.

Inde, la nature sous pression

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L’Inde fait actuellement face à une urbanisation massive de son territoire et à une prolifération de déchets abandonnés dans la nature. Ces phénomènes menacent la biodiversité des zones humides du pays. Des scientifiques de l’Institut Français de Pondichéry cherchent à comprendre l'évolution au fil du temps de ces phénomènes jugés encore réversibles, afin de proposer des solutions adaptées. 





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