Alors que la guerre du Vietnam bat son plein, que les États tendent à enrôler la science dans la militarisation de la société, le mouvement de mai 68 a encouragé toute une génération de chercheurs à défier un tel embrigadement de la science dans la destruction du monde. À l’image du groupe « Survivre et vivre », leur critique du nucléaire militaire évolue en implication contre le nucléaire civil. Prenant à bras le corps les questions environnementales, elles et ils contribuent alors à asseoir les fondements de l’écologie moderne.
Avec : Jean-Paul Malrieu (physicien, CNRS), Ségolène Aymé (médecin généticienne et épidémiologiste, Inserm), Jean-Marc Lévy-Lebond (physicien, CNRS), Jean-Jacques Dupin (physicien et didacticien, Université de Provence ), Pierre Clément (biologiste, Université Lyon I), Jacqueline Feldman (physicienne et sociologue, CNRS).